Sous l’apparence d’une « simple » bottine de rando, elle se révèle – à l’instar de sa grande sœur la Salomon S-Lab X Alp Carbon GTX – être une merveille de polyvalence. Sa technologie allie non seulement confort et design, mais aussi – et surtout ! – technicité et sécurité. Ces Salomon X ALP MNT GTX deviendront vite indispensables pour vos sorties outdoors.
Julien : L’équipe des Sentiers du Phoenix s’agrandit. Aurélie, ma compagne, amènera la touche féminine à ce blog en proposant des tests et des articles qui, je suis sur, parlera à plus d’une lectrice de ce blog ;).
Fiche technique : Salomon X ALP MNT GTX
- Chaussant : moins typée “course” que ses grandes soeurs S-Lab, elle offre un offre un soutien bien plus important avec sa tige haute même si elle conserve un “fit” extrêmement précis et une flexibilité bien plus importante que la concurrence.
- Semelle Non-Marking Mountaineering Contragrip : cette semelle a été conçue spécifiquement pour la série X-alp. Cela fait de ces chaussures les partenaires idéales pour le sol rugueux ou neigeux de la montagne.
- Protection globale du pied : la chaussure est entièrement renforcée afin de passer à travers des pierriers sans encombre et pour être capable d’accueillir des crampons.
- Carbon Edging Chassis est un châssis en carbone qui évitera à votre pied toute flexion latérale mais garantissant une flexibilité du pied dans le sens de la marche. C’est cette stabilité accrue, accompagnée des parties renforcées à l’avant et à l’arrière du pied, qui permettent un appui solide en cas d’escalade, ou de cramponnage.
- Gore-Tex et Cordura : maintiennent vos pieds au sec qu’importe la situation.
Sur le terrain
Salomon a désormais l’habitude de surprendre par la légèreté des produits proposés sans toucher à la qualité ou à la solidité des matériaux. C’est désormais une idée acquise chez nombre traileurs ou amateurs de montagne : Salomon propose des chaussures légères.
Mais… encore fallait-il le faire pour une bottine technique destinée à la montagne ! Une bottine à tige haute, solide, sécurisante et respirante, qu’on sent à peine – et croyez-moi, j’en ai testé plus d’une ! Il s’agit d’une belle prouesse.
Au niveau du design et de la conception, on constate également la qualité des finitions.
A voir maintenant dans la pratique et sur le long terme…
Sur les sentiers d’Ardenne…
En tant que randonneuse Belge, c’est d’abord sur des kilomètres de sentiers ardennais que se sont déroulées mes premières foulées avec les X Alps. Boue, neige molle, graviers, boue, un bout de Macadam glissant, un peu de verglas, un cailloux et… beaucoup de boue.
Une curieuse constatation s’impose pour la maladroite que je suis : aucune gamelle à déplorer. Voilà qui est de bon augure pour la suite. Il est d’ailleurs temps de leur donner un peu de hauteur…
Vers des sommets enneigés…
L’appel de la montagne aidant, j’ai pu rapidement les mettre à l’épreuve sur leur terrain de
prédilection. Les randonnées en montagne (pour planter le décor, disons une moyenne de 5 à 6 heures de marche par jour sans faire de fast-hiking mais sans lambiner pour autant) ont la plupart du temps eu raison de mes petits petons.
Tantôt les bottines « fatiguent » mes chevilles, tantôt les chaussures classiques de randonnée transforment ma plante du pied en une guirlande d’ampoules, ou encore les chaussures minimalistes de trail (oui oui, quand on est difficile on aime tester une multitude de choses… mais les tongs, je passerai, merci) qui manquent évidemment cruellement de confort dans les pierriers. Je n’aborde même pas le sempiternel souci du laçage qui doit être optimal avant de démarrer.
Mais avec les X Alps MTN GTX, RAS, NADA, RIEN. Grâce à la flexibilité du chaussant,
aucune ampoule, aucun orteil en détresse après plusieurs heures et plusieurs jours de marche et de crapahutage.
Toi et moi, ami randonneur, on sait que ça vaut tout l’or du monde.
Outre cet aspect trivial et primordial des ampoules au pied, et sans s’arrêter sur la question
olfactive – quoi qu’une étude comparative pourrait donner matière à un futur test – pour laquelle chaque randonneur ne cultive aucun espoir d’amélioration (quand il n’en tire pas une satisfaction inavouable), j’insiste surtout sur la fiabilité de ces chaussures.
Si on a la chance de connaître sa bonne pointure (entre chaussures de ville et ses runnings il y a déjà un monde, alors pour trouver la taille idéale pour ses chaussures de rando en sachant que cela diffère encore d’une marque à l’autre…), elles peuvent simplement tout faire. Elle résiste aux chemins escarpés de la montagne, elle ne flanche pas dans les passages techniques, elles sont d’une précision redoutable dans les rochers, elles ont une bonne accroche, et elles te guident dans la neige. Le tout, des heures durant, leur légèreté étant un véritable atout contre la fatigue, et un allié face au dénivelé.
Jusqu’au dessus ?
Jusqu’au dessus, oui. Une simple bottine de rando, qui n’a pas ce petit débord caractéristique au talon. Pour aller tout en haut de la montagne, il faut donc se munir de crampons à lanières (comme les Grivel Air-Tech Light utilisés par Julien ou le nouveau modèle de 2016) avec des barrettes flexibles.
Personnellement, je n’ai pas été jusque là. J’ai laissé – un peu à regrets – « le 4000 », l’encordage et les crampons aux compagnons plus expérimentés et plus à l’aise que moi en milieu engagé. Mais c’est avec une facilité déconcertante qu’ils sont partis de la vallée au sommet sans rencontrer le moindre problème lié aux chaussures.
Jusque quand les Salomon X ALP MNT GTX ?
Cela fait déjà un an que je leur fait découvrir nombre sentiers (les chemins ardennais plus pentus qu’on ne le pense, les sentiers escarpés des Alpes, ou les invisibles « traces de passage » dans la nature norvégienne) et elles n’ont pour ainsi dire pas bougé, je dirais même qu’elles en redemandent !
Certes, la semelle n’est plus neuve mais elle a encore des centaines de kilomètres devant elle. Aucun dégâts à signaler pour les parties renforcées à l’extérieur de la chaussure, ni à l’intérieur ; la membrane Gore-Tex remplit toujours sa mission. Tout au plus, les couleurs prononcées du modèle féminin (le modèle masculin où le noir domine est moins concerné) s’affadissent au fil des aventures mais cela n’entame en rien les propriétés de la chaussure.
Je les utiliserai encore et encore sans hésitation… en attendant la version 2.0 qui sortira tôt ou tard !
Bonjour,
merci pour ce superbe article, je suis tombé sur ce modèle que j’ai acheté, car il m’inspirait confiance.
apparemment, je ne serais pas déçu 😉
Cordialement,
Domi
Bonjour,
Merci pour ce retex sur ce model.
j’ai une petite question : j’utilise depuis pas mal de temps des Quest 4D gtx (GR20, GR9,Aples, etc..), je les adores, des vrais chaussons , mais le gros problème de ce model est le talon , il s’écrase et s’abime vite ce qui nui a la sabilité .
avez vous eu le même problème sur ce model?
je vous remercie par avance!
Cdt,
Corentin
(je cherche un model pour faire le tour du mont blanc en juin. j’hésite entre des Quest 4D 2 gtx et celles-ci)
le talon est totalement différent entre les 2 models d’où ma question originelle.
merci par avance,
Bonjour,
Merci pour cet article.
Je vous signale une faute à corriger : “elle offre un offre un soutien”.
Cordialement